« Aucun métier n’est l’apanage des hommes » par Richard GOMA

« Aucun métier n’est l’apanage des hommes » par Richard GOMA
Charlotte bat le fer.

Charlotte bat le fer.

Le dévouement pour un travail bien fait.

Le dévouement pour un travail bien fait.

La concentration au travail.

La concentration au travail.

L'ambiance en plein boulot, est la preuve de l'intégration entre l'homme et la femme dans cet atelier.

L'ambiance en plein boulot, est la preuve de l'intégration entre l'homme et la femme dans cet atelier.

La meule, le fer et les étincelles, Charlotte démontre sa bravoure.

La meule, le fer et les étincelles, Charlotte démontre sa bravoure.

Charlotte soude dans un atelier, elle est engagée à pratiquer un métier que les femmes de chez nous traitent de difficile et adapté aux hommes.

Charlotte soude dans un atelier, elle est engagée à pratiquer un métier que les femmes de chez nous traitent de difficile et adapté aux hommes.

10 photographes du Collectif Génération Elili ont travaillé sur le thème de l’autonomisation de la femme, et une sélection de leurs photos sera exposée au festival « Les Afrikales » qui a lieu en basse-Normandie du 1er au 31 octobre 2011 (toutes les infos ici: http://lesafrikales.free.fr/ ). Nous publions sur notre blog les sujets abordés.

« Aucun métier n’est l’apanage des hommes… »
C’est ainsi que Charlotte répond à nos regards et index interrogateurs. Charlotte est l’unique fille sur sept garçons qui pratiquent le métier de soudure à l’arc à l’Atelier « Chez père Mass », situé sur la Route Nationale n°1 à Brazzaville, au Congo.
« Dans ma vie, j’aime relever les défis de genre » nous confie cette jeune fille célibataire, âgée de vingt ans qui a d’abord appris la peinture et la tôlerie, autres métiers d’hommes par excellence, au Congo. « Je pratique ce métier d’abord parce que c’est ma passion, ensuite pour être à l’abri du besoin et ainsi subvenir à mes nécessités vitales et à celles de mes parents. Attendre tout du mari est une faiblesse car la main qui donne, gouverne ; le mariage n’est pas un salaire. » Charlotte, qui n’a pu arriver jusqu’au Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) s’exprime pourtant dans un français presque parfait.
Dans l’atelier, un client nous confie sa satisfaction « Je la préfère aux hommes parce qu’elle est patiente et se soucie des détails dans son travail ».

Richard GOMA
Brazzaville 2011