« L’accès à l’eau potable, un paradoxe brazzavillois » de Lebon ZIAVOULA

« L’accès à l’eau potable, un paradoxe brazzavillois » de Lebon ZIAVOULA
Devant un forage, une jeune fille s'approche pour acheter de l'eau

Devant un forage, une jeune fille s'approche pour acheter de l'eau

[caption id="attachment_1314" align="alignleft" width="600" caption="Destin puise de l\'eau dans un puit"]Destin puise de l'eau dans un puit[/caption]
Aurelle évacue l'eau sale pour retrouver le robinet

Aurelle évacue l'eau sale pour retrouver le robinet

Alain revient du puit

Alain revient du puit

Le Congo dispose d’importantes ressources en eau pouvant servir pour l’approvisionnement en eau potable de sa population. Paradoxalement, l’accès à l’eau potable demeure un véritable casse-tête pour la majorité des congolais. Pour une utilisation à des fins de ménage, les populations achètent de l’eau auprès des particuliers disposant des forages. Les coûts pratiqués pour la vente d’eau en moyenne s’élèvent à 50fcfa pour le bidon de 25 litres ; 25fcfa pour le seau de 10 litres.
En milieu rural, la situation n’évolue guère. Les forages installés dans certaines localités ne sont pas fonctionnels. Les populations utilisent l’eau des puits, des sources non aménagées et des rivières. Les femmes sont soumises à des corvées d’eau qui leur font perdre beaucoup de temps, les fatiguent et les surchargent. Aussi, peut-on déplorer, l’exécution de ses corvées par les enfants qui courent les risques de perdre leurs vies par noyade dans les rivières, les fleuves et les puits.

ZIAVOULA Lebon Chansard
Brazzaville, 2011