Mémoire vivante : parole d’un jeune photographe

Mémoire vivante : parole d’un jeune photographe

Les écoles de photographies sont inexistantes au pays, rares sont des gens qui ont appris ce métier de photographe dans une école et sont souvent en contact avec les photographes professionnels des images d’ailleurs au Congo Brazzaville.
La plupart des collectifs des photographes dans la ville capitale et dans la ville océane n’offrent pas les chances pour exercer ce métier. A Brazzaville les cinq jeunes passionnés de la photo, fondateurs du Collectif Génération Elili ont donné l’opportunité à d’autres photographes de la place à comprendre quelques rudiments de ce métier. Ils ont pu transmettre les leçons qu’ils ont acquises lors de leurs stages de formation et de perfectionnement organisés par le Programme de soutien aux arts plastiques (PSAP) financé par l’Union européenne en collaboration avec les Centres culturels français de Brazzaville et de Pointe-Noire et l’Association Nouvel’Art de Brazzaville sous les directions de David Damoison, Héctor Médiavilla Sabaté et Elina Moriya, à un bon nombre des jeunes photographes et la plupart ont pu intégrer le dit collectif.
De nos jours certains photographes ne jurent qu’en bien sur ce qu’ils ont avoir aux côtés du Collectif. L’internet est surtout le point des rencontres pour toutes nos activités et la plateforme comme Afrique in visu nous offre plus des champs pour faire valoir nos œuvres.
A l’époque « je ne comprenais pas ce qui est réellement la photographie, par contre les ateliers m’ont donné quelques ouvertures dans la manière à comprendre la composition, et de faire l’éditing des images, à donner un point de vue sur les travaux des autres. Rarement je travaillais sur des thématiques, mais depuis un certains temps je fais partie de ces photographes qui doivent hisser très haut le drapeau congolais » a dit Armel LOUZALA
Une exposition « Elili 2009 » à Brazzaville n’était qu’un clin d’œil, une sorte de démonstration des certains travaux qui ont été réalisés par les jeunes du collectif et qui veulent les présenter aux autres photographes de Brazzaville et d’ailleurs dans l’avenir.
La présence des jeunes photographes du Congo Brazzaville cette année à la biennale de la photographie africaine au mali pour ainsi dire quatre photographes étaient présents (Baudouin, Valloni, Armel et Emilie) a donné une force au collectif que kinzenguelé Loutsono coordonne. Je crois les gens ne s’interrogeraient plus précisément sur la non existence des vrais photographes dans notre très beau pays. La première fois un du collectif avait été primé pour le prix du jeune meilleur photographe francophone à cette époque personne n’avait pu accompagner les travaux, cette fois ci un autre du collectif a été primé pour le prix jeune Talent et nous étions présents, cela nous fait grand honneur. Nous croyons que la prochaine fois un bon nombre des jeunes artistes et artisans photographes fera le déplacement de Bamako. Il nous suffit de beaucoup travailler dans le bon sens.
D’abord notre souhait c’est de faire de Brazzaville, ville historique la capitale de la photo de l’Afrique centrale. Les choses doivent bougées et nous réussirons ensemble avec une très grande synergie que nous détenons maintenant.
Kinzenguele Loutsono