Restitution de l’atelier: « Les maraîchers de Brazzaville » par Joël Bouopda, photographe gabonais

Restitution de l’atelier: « Les maraîchers de Brazzaville » par Joël Bouopda, photographe gabonais
DECHARGEMENT DE LA SEMENCE DE CIBOULE SUR LA RIVE DU PONT DU DJOUE EN PROVENANCE DE MASANGO AU NORD DU CONGO A ENVIRON 400 KM DE BRAZZAVILLE

DECHARGEMENT DE LA SEMENCE DE CIBOULE SUR LA RIVE DU PONT DU DJOUE EN PROVENANCE DE MASANGO AU NORD DU CONGO A ENVIRON 400 KM DE BRAZZAVILLE

CATHERINE ET RAYMONDE EN TRAIN DE SEMER LA CIBOULE AU BORD DE LA RIVE DU PONT DU DJOUE

CATHERINE ET RAYMONDE EN TRAIN DE SEMER LA CIBOULE AU BORD DE LA RIVE DU PONT DU DJOUE

SUR LA RIVE DU PONT DU DJOUE SERGE, MEMBRE DE L'ASSOCIATION CONFECTIONNE LES PAQUETS DE CIBOULE POUR SES CLIENTES QUI IRONT ENSUITE LES REVENDRE SUR LE MARCHE

SUR LA RIVE DU PONT DU DJOUE SERGE, MEMBRE DE L'ASSOCIATION CONFECTIONNE LES PAQUETS DE CIBOULE POUR SES CLIENTES QUI IRONT ENSUITE LES REVENDRE SUR LE MARCHE

MEMBRES DE L ASSOCIATION REUNIS ICI SUR LA RIVE DU PONT DU DJOUE POUR UNE REUNION EXTRAORDINAIRE

MEMBRES DE L ASSOCIATION REUNIS ICI SUR LA RIVE DU PONT DU DJOUE POUR UNE REUNION EXTRAORDINAIRE

LES MARAÎCHERS DE BRAZZAVILLE AU CONGO

Quoi de plus passionnant que de travailler sur l’agriculture, la mère de tout les arts.
Le cas des maraîchers de Brazzaville, la capitale du Congo, dont certaines pratiques sont encore embryonnaires est un exemple de culture balbutiante et d’une agriculture de subsistance. Et pourtant la terre est fertile et les espaces ne manquent pas! Malgré le fait que le secteur soit porteur, la plupart des vivres consommés à Brazzaville viennent du Cameroun voisin et de la RDC.
L’association du Centre d’accueil et de loisir de la jeunesse crée depuis le 25 mars 1992 est située au pont du Djoué. Elle se bat corps et âme en espérant un jour recevoir des subventions, en particulier de l’Etat, pour améliorer sa production. Leur président monsieur Malonga Lucien parle même d’une éventuelle industrialisation de la production si l’Etat soutient leurs activités financièrement.
L’association est bien organisée malgré son manque de moyens. Elle se réunit en début de chaque mois, pour parler des problèmes. Tous les membres cotisent 1000 FCFA à chaque rencontre pour le bon fonctionnement du groupe qui compte à ce jour une trentaine de membres inscrits. En se regroupant ainsi, ces maraîchers luttent pour développer une agriculture raisonnée qui respecte l’environnement.

Joël Bouopda
Brazzaville, février 2011

Portrait

Joel Bouopda Tatou photojournaliste, travaille et vit à Libreville au Gabon, depuis bientôt une dizaine d’année. Il est entré fin 2007 à l’agence de presse Gabonews, premier site d’information privé du Gabon, pour y exercer sa passion. Il a participé à plusieurs formations internationales sur le photojournalisme, et sur la photo documentaire, dont un atelier du Worldpress à Dakar en novembre 2010. Il participe auujourd’hui à l’atelier d’échange interculturel sur la recherche & la photographie sur la thématique “comment structurer un réseau de photographes en Afrique centrale » organisé par Afrique in visu et le Collectif Génération Elili à Brazzaville au Congo.