Restitution de l’atelier: « la pêche à Brazzaville sur le fleuve Congo « par Mesmin Ignabode, photographe de Centrafrique

Restitution de l’atelier: « la pêche à Brazzaville sur le fleuve Congo « par Mesmin Ignabode, photographe de Centrafrique

MesminIgnabode_04

MesminIgnabode_03

MesminIgnabode_02

MesminIgnabode_01

L’eau est un élément essentiel pour les pêcheurs
Pourtant, ces derniers ont souvent un impact sur l’écosystème et sur la pollution de l’eau par l’utilisation de matériels non conventionnels tel que des filets éperviers, la plus petite maille existante.
Les riverains et les usines déversent souvent dans des plans d’eau des produits chimiques polluants, et autres produits nuisibles à l’équilibre éco-systémique et par conséquent perturbent la vie aquatique.
Dans le but de préserver des eaux poissonneuses et les espèces et pour permettre de réfléchir à un monde durable, certains pêcheurs , à travers des associations, essayent d’éradiquer ces mauvaises pratiques afin de préserver l’environnement .
Les experts s’accordent sur l’importance d’une culture associée et des pratiques qui respectent le fleuve, pour améliorer la productivité de la pêche tout en respectant la période dédiée aux jachères.

Mesmin Ignabodé
Brazzaville, février 2011

Portrait
Ignabodé Kossi Mesmin est né le 19 juillet 1981 à Bangui. Son premier appareil photo, il l’a reçu de la part de son grand-frère quand il était encore au collège.
De 2001 à 2002, il a servi au niveau du Bureau de l’Organisation des Nations Unies en Centrafrique, BONUCA, comme photographe reporter. En 2007, il décide de partir assister aux Rencontres africaines de la photographie de Bamako. De retour à Bangui, Mesmin créé le studio photo « Photo Diakis » et une association dénommée «Groupement pour le développement de la photographie en Centrafrique »,GODEPHOC.
En mai 2009, il s’est vu décerné le titre de meilleur photographe centrafricain de l’année et il a représenté son pays aux 6ème jeux de la Francophonie, à Beyrouth au Liban. Il a assisté cette même année à la biennale de Bamako. Depuis 2010, il est stagiaire au Centre de Formation à la Photographie de Bamako.