André Désiré LOUTSONO, Kinzénguélé

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Autoportrait

J’ai eu mon premier appareil photographique de marque compact 126 auprès de mon frère aîné Félix LOUTSONO, cela remonte les années 1977 quand j’étais en classe de 5é. J’ai commencé à filmer les collègues à l’école sans avoir les vraies connaissances de l’art photographique. A l’époque les traitements d’images en couleur ne se faisaient qu’à l’étranger  et l’envoi et la réception duraient deux semaines au maximum. La qualité de mes images ma donné plus de célébrité à tel point que tout le monde souhaité passer devant mon objectif. J’avais décidé à serpenter les rues de mon quartier pour faire de portraits austères du dimanches pour les familles.

Quelques années après mon frère Nicolas Bissi m’a branché au théâtre et là j’ai très bien sorti les griffes à tel enseigne que tous les acteurs comédiens de Brazzaville et ceux de passage à Brazzaville sont passés devant mon objectif. Je devenais un incontournable archiviste des hommes de culture. Au théâtre j’avais compris qu’il me fallait prendre des vues avec des lumières ambiantes, très vite j’ai abandonné le flash, je jouais avec les films et les ouvertures.

La cooptation dans l’association Nouvel’Art que dirigeait le sociologue Matondo Kubu Turé m’a rendu beaucoup de services, j’avais pu rencontrer les grands hommes de culture de ce monde sauf que les images ont été perdues lors des guerres fratricides que mon pays a connu. En 2002, j’ai participé aux trois stages organisés par le PSAP financés par l’Union européenne en collaboration avec les centres culturels français de Brazzaville et de Pointe Noire et Nouvel’Art sous les directions de David Damoison , héctor Médiaville sabaté et Elina Moriya.

Ces échanges m’ont changés de regards et je devenais un passionné de la photo. Suite à ces stages j’ai exposé à la biennale de Bamako, j’ai organisé la première exposition digne de photographie sous le thème Elili qui signifie Image.